Culture de la vigne

Tailles pratiquées

Gobelet (3%)
Taille typique du vignoble lémanique jusque dans les années 80, haute densité de plantation (environ 10'000 ceps à l'hectare), gourmande en main-d’œuvre et peu mécanisable. De plus en plus remplacée  par les systèmes sur fil de fer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maladies et ravageurs

Le mildiou

Il peut attaquer tous les organes verts de la vigne.

Par temps humide et doux, cette maladie redoutable peut tourner à l’épidémie et détruire le feuillage et les grappes en quelques semaines.

Le mildiou doit être combattu préventivement.

Cette maladie peut être contenue par des pulvérisations de cuivre sous forme de bouillie bordelaise.

De nos jours on privilégie les fongicides organiques moins toxiques pour le sol et sa micro- faune. Des essais de lutte avec des extraits de plantes donnent pour l'instant des résultats mitigés. Les chercheurs planchent actuellement sur l'action fongicide de molécules présentes dans les sarments de vigne.

 


 

 

 

 

Le Botrytis

Particulièrement dangereuse en fin de maturation, cette pourriture se développe facilement lors d’automne humide sur les cépages aux grains serrés.

La lutte repose avant tout sur la prévention. Il faut éviter ce qui favorise cette maladie ( choix du cépage en fonction du terrain, entassement du feuillage, blessures par les vers de la grappe, excès d’engrais azoté).

 

Il existe des fongicides anti-botrytis très onéreux et à l’efficacité très variable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers de la grappe

Les vers sont en fait les chenilles de deux petits papillons, le Cochylis et l’Eudémis.

Deux générations attaquent les jeunes grappes. 

Les larves de la deuxième, particulièrement dangereuses, pénètrent dans les baies. Les blessures sont alors une porte d’entrée pour la pourriture.

 

 

 

 

 

 

Production raisonnée

Depuis plus de 20 ans nous pratiquons la lutte raisonnée aussi appelée production intégrée (PI). En effet, comme la vigne est une des cultures les plus intensives, l'action de l'homme peut y être très agressive. Nous respectons un cahier des charges et sommes soumis aux contrôles de VITIPLUS

 
 
 

Sol

Nos sols sont analysés régulièrement. Selon les résultats d'analyse, nous pratiquons un apport de magnésie, d'un stimulant de la vie microbienne et d'engrais organiques.

Les sarments de taille sont broyés et le sol enherbé pour éviter l'érosion.

Les sols non-enherbés sont couverts de paille ou de compost. L'utilisation de désherbant se limite aux défanants sous les rangs de vigne. Nous avons renoncé aux herbicides racinaires.

 

 

 

Diffuseur de phéromones

 
 
 
 

Efforts particuliers 

Par la pose de nichoirs, la plantation de buissons et pêchers de vigne, nous permettons à différents oiseaux, papillons et insectes de s'implanter dans notre vignoble. Les orvets et certains reptiles comme la couleuvre coronelle cohabitent également dans ces zones préservées

 Huppe fasciée (image de Nash Chou)
couleuvre à collier

 

Guyot (71 %)
Permet de mécaniser presque tous les travaux viticoles.
Bonne expositions des raisins.
Performante pour mettre à fruit les cépages peu fertiles.
Permet d’enherber les vignes.

 

 

 

 

Cordon de Royat (26 %)
Même avantage que la taille guyot.
Indiqué pour les cépages fertiles sur les bourgeons de la base ( gamay, garanoir)

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Oïdium

Cette maladie est particulièrement dangereuse pour les grappes de la floraison à la veraison. Le fongicide de base est le soufre qui est utilisé soit en poudrage, soit en pulvérisation combinée avec un produit anti-mildiou. Il  existe également des fongicides organiques efficaces contre l’oïdium.

 

 

 

 

 

 

L'araignée rouge et jaune

Ces petits acariens piquent les feuilles et en cas de fortes attaques printanières provoquent leur chute, ce qui entraîne l’avortement des grappes.

Comme souvent, la pullulation de ces acariens est la conséquence d’un déséquilibre dû à une mauvaise utilisation des insecticides et de certains fongicides.

Il existe des acaricides chimiques. Mais favoriser les prédateurs naturels est une technique nettement plus logique ! 

 

 

 

 

 

Le Phylloxera

D’origine américaine, importé accidentellement vers 1860, le phylloxera ruina en peu d’années le vignoble européen. Ce puceron, pique les racines des vignes européennes (Merlot, Pinot etc…) qui pourrissent. La plante en meurt.

Aujourd’hui ce fléau a disparu grâce au greffage des cépages traditionnels sur des portes-greffes américains.

En effet, les variétés de vignes sauvages américaines cicatrisent les piqûres de cet insecte.

 

 

 

 

 

 

Les principaux buts de la PI sont les suivants:

  • Produire des raisins de qualité
  • Préserver à long terme la fertilité de nos sols et réduire au maximum les impacts sur l'environnement
  • Privilégier les méthodes de lutte douces biologiques et biotechniques en utilisant avant tout les mécanismes de régulation naturels


Concrètement nous mettons en pratique ces techniques de la manière suivante :

 

 

 

 

 

 

 

 Lutte contre les ravageurs et maladies

  • Traitement contre l'oïdium et le mildiou selon avis des centrales météo

  • Privilégier les produits les moins toxiques possible.

  • Lutte biologique contre les araignées rouges et jaunes en favorisant leurs prédateurs naturels.

  • Lutte par confusion sexuelle contre Eudémis et Cochylis. En répartissant des diffuseurs de phéromones dans le vignoble, les papillons mâles sont incapables de trouver les femelles empêchant tout accouplement. Ce moyen de lutte spécifique est absolument non-toxique pour l'homme et les autres animaux.

  • Essais de lutte contre les maladies sans produit de synthèse (programme Bio)
  • Essais de méthode culturale sans herbicide

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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